Pour aller plus loin

Ici je vous propose un espace où l’élan de création s’est emparé de mon corps pour écrire sur des sujets qui me fascinent ou me questionnent ! Et histoire de me présenter un peu plus, je dépose également ici l’histoire d’une partie de moi….  🙂  Bonne lecture !

Je parle de moi

 

La souffrance humaine et les raisons pour lesquelles nous, les êtres humains, l’expérimentons, m’ont souvent intriguées. Lorsque j’ai commencé à me poser des questions sur la nature humaine et la valeur de ma vie, mon chemin a croisé le monde de l’énergétique.

Depuis que j’ai expérimenté et appris des techniques de soins énergétiques et de magnétisme, j’aborde la maladie et la douleur sous un angle différent. J’utilise le langage du corps pour chercher les origines de mes maux (physiques / psychologiques) et trouver la clé pour les laisser partir. La porte de l’énergétique est un moyen extraordinairement rapide, efficace et doux pour y arriver.

Mon parcours professionnel :

C’est à l’âge de 19 ans que j’ai, pour la première fois, soigné une personne, âgée. Etre en face d’une personne ayant vécue toutes ces années, remplies d’expériences émotionnelles, de compréhension de la vie, de prises de consciences, et en même temps avec encore tant de fragilité et de peurs, m’a permis de réaliser qu’il y avait tant d’énigmes que je ne pouvais résoudre. Alors, naturellement, je me suis orientée vers des études d’aide-soignante, puis de travail social. J’ai eu de nombreuses expériences en soins à domicile, là où la famille est encore très présente dans l’entourage du parent âgé. J’ai orienté mon sujet de mémoire sur la préparation à l’entrée en institution, lorsqu’elle peut être anticipée. Mais je me trouvais toujours démunie face aux souffrances et aux peurs des personnes âgées.

Presque 20 ans plus tard, après avoir commencé à chercher des réponses sur l’origine de mes propres peurs et souffrances, le chemin de l’énergétique a croisé le mien. J’ai appris des techniques de soins que je me suis appropriées par la pratique.

Mon accompagnement à travers les soins énergétiques :

Arrivé à un endroit de notre parcours, nous avons tous, dans le corps, le poids de notre vie passée, comme un fardeau. Cette charge, qui empêche de vivre la vie présente, peut déclencher des souffrances physiques et psychologiques. Le magnétisme et l’énergétique sont des outils complémentaires. L’un soulage spontanément les maux du corps et l’autre va chercher l’origine profond de ces maux afin de se libérer de ses souffrances et ses peurs.

Lorsque j’ai eu la possibilité d’aller chercher personnellement les origines de mes souffrances et de commencer à changer mon angle de vu pour avancer, j’ai eu très envie d’aider les autres à y arriver. Maintenant, lorsque j’accompagne une personne à se libérer du poids de ses souffrances et de ses peurs, j’ai la sensation de l’aider à se relier à la grande encyclopédie de sa vie, pleine d’expériences, de découvertes, d’émotions, de couleurs, et de compréhension du monde, de son monde.

Autour de la mort : le bénévolat

J’ai choisi de m’investir bénévolement auprès des personnes en fin de vie et de leur famille car je désire apporter à ce public la possibilité de vivre la mort et le deuil dans la légèreté. Tout le monde ne vit pas forcément le deuil d’un être cher, mais tout le monde sait au plus profond de lui qu’un jour cette étape de la mort sera au pas de sa porte. Je suis convaincue que ce sujet si difficile à aborder en famille, s’il est accueilli et accepté, amène une paix intérieure, une paix solide, durable, et réparatrice. Et si, sur l’itinéraire de la Vie, la mort était une étape et non une arrivée ?

 

Souffrir de la vie pour soigner sa vie ?

Quand on souffre de faim, de soif, de chaud, ou de froid, on a du plaisir à se soigner pour soulager : sa faim en mangeant, sa soif en buvant, sa chaleur en se rafraichissant, ou sa froideur en se réchauffant… Manger et boire, se réchauffer ou se rafraichir pour trouver le plaisir de l’appétit et du confort corporel. Se soulager de sa souffrance, pour retrouver le plaisir de se soigner, de soigner sa vie.

Et lorsqu’on a peur de souffrir, peut-on vivre ce plaisir, cette jouissance de la vie ?

Je vais essayer d’y répondre en développant 4 sujets : les émotions, les douleurs, les peurs et les blessures.

 LES EMOTIONS

Lorsqu’une émotion arrive dans votre corps, son rôle est de transmettre une information. Si elle est bloquée et qu’elle ne peut pas faire son travail entièrement (venir, nous traverser pour transmettre l’info, puis repartir), elle va se cristalliser, et avec le temps déclencher des douleurs, des maladies, des souffrances.
On bloque les émotions car on a peur de les ressentir et de souffrir. Ces peurs sont à l’origines des blocages que notre corps endure lorsque nous vivons une émotion.

Pour moi, la peur de souffrir est l’une des principales causes de nos conflits dans notre vie. Conflits physiques, psychologiques, ou relationnels.

LES DOULEURS

Dans le corps humain, les récepteurs de la douleur réagissent seulement lorsque l’intégrité du corps est atteinte. Nous les connaissons tous, ces 2 types de douleur : la douleur physique et la douleur psychologique.

Lorsque je me tors la cheville, ou quand j’ai une infection, j’ai mal, je souffre, et le fait d’avoir peur ou non, cela ne m’enlèvera pas la douleur (mais peut quand même la diminuer…).

Lorsque je suis en conflit avec quelqu’un, ou lorsque je perds une personne proche, je vais vivre une émotion douloureuse. Lorsque je voyage dans le souvenir d’une expérience blessante, je vis une émotion douloureuse. Ces 2 évènements blessants ne portent pas d’atteinte physique mais vont quand même activer les récepteurs de la douleur, car toute émotion provoque une sensation dans notre corps. Si cette émotion est douloureuse pour l’esprit, elle le sera aussi pour le corps. Et nos récepteurs de la douleur vont transmettre ce message de douleurs (souffrance) au cerveau.

LES PEURS

Je connais 2 types de peurs : les peurs déclenchées par un évènement extérieur, et les peurs déclenchées par notre système de croyances. Et quand on a peur, soit on fuit, soit on se fige, soit on se bat.

Lorsque c’est une peur qui est déclenchée par un phénomène extérieur (ex : un chien me court après en grognant) et qui peut porter atteinte à mon intégrité physique (ex : il peut me mordre), cette peur me permet de réagir pour la sauvegarde de ma vie.

Mais si ma peur est déclenchée par un phénomène intérieur, ces 3 réactions peuvent être destructrices. Nous avons tous déjà vécu des peurs irrationnelles, celles dont on ne peut donner une explication logique, par exemple, la peur du vide, peur du noir, peur de parler en public, peur de demander quelque chose, peur de dire non, peur d’exprimer ses pensées, peur de faire confiance etc., etc., etc.  Et selon ma manière de gérer la peur, je vais soit fuir, soit me battre, soit me figer.

Ces peurs, qui animent nos conflits relationnels, qui nous isolent, qui provoquent des guerres avec l’autre ou avec soi-même, sont issues de blessures profondes, souvent déclenchées pendant l’enfance. On parle souvent de la blessure du rejet, la blessure de l’abandon, la blessure de l’humiliation, la blessure de la trahison, et la blessure de l’injustice.

LES BLESSURES

Ces 5 grandes familles de blessures forment une immense toile de nœuds, de formes et de couleurs à travers lesquels notre monde se construit, conditionne notre réalité, et structure notre personnalité. On les appelle souvent des filtres, des paradigmes, ou des croyances. Ces systèmes peuvent nous réveiller des peurs et nous empêcher d’avancer et de créer.

Quel lien entre les 4 ?

Si on agit sur la peur de souffrir, la peur de la douleur, on pourrait être en mesure d’observer nos croyances et nos blessures plus facilement. L’objectif serait de les accepter et de les intégrer (nos croyances), pour être en mesure de changer de point de vue librement, d’entendre nos besoins plutôt que nos peurs, et de retrouver le plaisir de la vie.

Nous pourrions alors faire la différence entre un besoin et une peur. Nous pourrions être en mesure d’oser faire ou dire des choses qui nous faisaient peur auparavant. Créer des choses dans sa vie nous paraitrait non pas risqué et dangereux, mais franchissable et sans dommage.

Se mettre en mouvement débloque forcément des choses. C’est ce que je fais dans la structure énergétique lorsque je pratique un soin : je redonne du mouvement à l’énergie du corps émotionnel. Pour moi, quand on bouge des trucs en soi, ou l’angle de vue à partir duquel on regarde les choses, et qu’on observe un changement dans sa vie (dans ses émotions, dans les réactions des autres, dans les opportunités de la vie, etc.), ce n’est pas les autres ni le monde qui changent en retour, c’est la relation qui change, le lien entre soi et le monde. Pour moi, chacun est responsable de son changement intérieur, ou du changement de son monde.